La recherche de la transparence fut la ligne directrice de la conception de ce projet.
Le souhait premier été de permettre au regard de traverser, en tout point à travers ce refuge.

Ce petit espace confiné viendrait se heurter à l’immensité du paysage qui l’entoure, une antinomie brutale qui permet de redonner une place à l’homme, parmi la nature.
Cette répétition structurelle peut être vue comme une série de cadre qui offrirait différents tableaux du paysage.

A travers cette pixellisation du paysage que l’on perçoit depuis l’intérieur, c’est surtout la mise en exergue de la technicité de la mise en œuvre du matériau qui est révélée ici, comme un trait d’union entre culture et nature.

Le souhait était d'utiliser le bois en suivant une unique technique d’assemblage qui règle tout, et dessine : les murs, les séparations, le toit, et les assises.

L’idée maîtresse de cette réalisation est la juxtaposition de deux éléments, situés à chaque extrémité de la transformation de la matière : d’abord la forêt, comme génie naturel, et ensuite, la créativité humaine, comme un exutoire de l’esprit.